Je vais me la jouer intello ce moi-ci. Pour parvenir à relier les deux cases noires, il vous faudra passer uniquement par les cases contenant un multiple de 3. Ne vous en faites pas, il y a un truc. Additionnez les chiffres du nombre jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus qu’un, et si le résultat fait 3, 6 ou 9, c’est bon ! Par exemple : 642 : 6+4+2= 12 ; 1+2=3 donc 642 est un multiple de 3. Ça parait difficile comme ça, mais on prend vite le pli.

Bonne chance !

Petite note de Little Star :

Et voilà enfin l’épisode de 5 pages, ce qui signifie “Encore plus de boulot à terminer au dernier moment pour moi !”. Quand je pense à ce qui va se passer dans cet épisode et dans le prochain, je me dis que vous serez peut-être un peu surpris, voir choqué (mais faudrait vraiment être très émotif). Vous vous direz peut-être “le reste de l’histoire ne laissait vraiment pas présager ça” et vous m’en voudrez peut-être de ne pas avoir parsemé d’indices dans les épisodes précédents, mais il faut savoir que j’avais tout prévu depuis presque le début, et je fais tout mon possible pour faire une histoire très cohérente. 

Je me souviens qu’une fois, en lisant un manga, lors d’une révélation importante, je m’étais dit à propos de l’auteure “Mais elle a fait n’importe quoi ! Ce n’est pas possible qu’elle ait pensé à ça dès le début et qu’elle ait continué à dessiner l’histoire comme si de rien n’était !” Mais je me rends compte que je fais à présent exactement la même chose, et que c’est indispensable. Et dire que j’ai déjà la fin de l’histoire en tête… Parfois, c’est vraiment dur de dessiner en y pensant. Quand j’y réfléchis, j’ai envie de pleurer sans aucune raison… (je parle ici de la fin “finale” et non la fin du tome 1 que vous découvrirez en juin, si tout ce passe bien)

Je crois que ce mois-ci, j’avais vraiment envie de parler pour ne rien dire dans cet espace. J'essaierai d’être plus courte la prochaine fois.

Micro nouvelle : Léger problème capillaire

 Je me lève, les cheveux trempés, de ce &#§@ de fauteuil massant. On dit que la technologie ne fait plus qu’améliorer notre confort de vie de nos jours, mais je ne vois pas en quoi cette invention d’un autre temps à quelque chose de confortable. Se faire maltraiter le dos pas des rouleaux pendant que quelqu’un tire vos cheveux et les ébouillantes pour les laver en vous demandant si tout va bien, ce n’est pas mon truc.

Je me lève, donc, les cheveux propres pour une fois, avant de me diriger vers mon fauteuil de torture. Après avoir expliqué à la coiffeuse ma vision d’artiste de la coupe, elle me demande : “ Vous êtes sure que ce n’est pas trop court ? Vous ne le regretterez pas ?”

Je suis surprise. En général, les coiffeurs (comme tout autre commerçant qui se respecte), félicitent le client pour son excellent choix. Vous avez les cheveux secs ? “hahaha ! Au moins, vous ne mettez pas de l’huile sur votre oreiller.” Les vôtres sont gras ? “Qu’ils sont beaux et brillants !”

Bref, la coiffeuse me demande si je ne vais pas regretter mon choix. “Bin non, je réponds, et puis, ça repousse ! “

Elle me regarde avec de grand yeux étonnés : “Depuis combien de temps n’êtes vous pas venus nous voir, madame ?

Euh… Un an, pourquoi ?

Alors vous n’êtes pas au courant. La repousse ne se fait plus.

Comment ?

L’option “repousse” de votre cuir chevelu n’est plus valable. C’est réservé à l’Élite, maintenant.

Mais comment est-ce possible ?

Restrictions budgétaires, madame, c’est la crise.”

Alors comme ça, si je les coupe, mes cheveux ne repousseront plus ? Je regarde en coin mes longues boucles châtains qui m’arrivent aux cuisses. Dix minutes plus tard, je sors de chez le coiffeur. Je regarde autour de moi. C’est vrai qu’on voit plus de coupes courtes ces derniers temps. Moi qui pensait que c’était une nouvelle mode, c’est seulement des gens qui se sont fait avoir par cette nouvelle mesure… Je fouille dans ma poche, en sort un vulgaire élastique en caoutchouc et remonte mes cheveux sur ma nuque en un chignon négligé. C’est étrange de penser, qu’aux yeux des autres, je vais subitement devenir quelqu’un de fortuné, capable de gérer comme je veux mes cheveux, alors que je ne suis juste qu’une étudiante sans le sous et un peu naïve qui n’était pas au courant des restrictions budgétaires du gouvernement...

“Anagrammes renversantes ou Le sens caché du monde” d’Étienne Klein et Jaques Perry-Salkow,  Flammarion

C’est d’un petit livre fort sympathique dont je vais vous parler aujourd’hui. C’est un livre à piocher : on l’ouvre au hasard et on découvre l’anagramme de la page, parfois illustrée, parfois agrémentée d’un petit texte qui fait le lien entre les deux phrases. J’admire les auteurs de ce livre, car ils font quelque chose qu’il m’est totalement impossible : jouer avec les mots pour en révéler un autre sens. Connaissez vous une anagramme de “le triangle des Bermudes” ? C’est “Le bruit des gens de la mer”. Celui de “La vitesse de la lumière” (je ferais bien de m’en rappeler de celui-là, j’ai un contrôle de physique vendredi prochain) ? “limite les rêves au-delà”, bien sûr ! Drôles, poétiques, qui font sourires, qui donnent envie de les apprendre par coeur pour épater la galerie, ce sont des anagrammes. Beaucoup prennent le nom d’un personnage célèbre ou de termes scientifiques, mais on retrouve quand même des thèmes variés.